Text und Übersetzung
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«La Causette», c’est le nom d’un petit café-restaurant, au bord du Rhône, à Genève. Sophie Reymond, une jeune Valaisanne, y travaille comme serveuse. Un jour, vers midi, un jeune homme entre au restaurant, prend place près de la fenêtre, ouvre son journal et commence à lire. Sophie lui apporte la carte, mais il la refuse en disant: «Non merci, je sais déjà ce que je veux, apportez-moi un croque-monsieur.» «Une salade avec?» «Non merci.» «Et comme boisson?» «Une bière, s’il vous plaît.- Quand Sophie retourne au buffet, il la suit des yeux en pensant que oui, vraiment, un croque-monsieur, il pourrait en manger un tous les jours.
Le lendemain, vers midi, le jeune homme revient. De nouveau, Sophie lui apporte la carte et dit: «Aujourd’hui, le menu, c’est du poisson avec du riz et comme dessert une salade de fruits.» «Non merci, vous savez, je n’ai pas très faim, je prends un croque-monsieur avec une bière.» Les jours suivants, à midi, le jeune homme pousse la porte du restaurant, se met à sa place et commande son croque-monsieur et sa bière. La deuxième semaine, un seul regard à Sophie et le croque-monsieur arrive. Jeudi de la troisième semaine, quand Sophie veut desservir la table du jeune homme, elle trouve à côté de son assiette un agenda noir. Elle aimerait bien l’ouvrir, mais c’est indiscret. Alors, elle le met dans le tiroir du buffet pour le rendre au jeune homme. Le lendemain, à partir de midi moins le quart, elle tourne la tête chaque fois que la porte s’ouvre. Midi, midi cinq, midi et quart … le jeune homme n’arrive pas. A 3 heures, quand elle a fini son travail, elle dit à la patronne: «Hier, notre «Croque-monsieur- a oublié son agenda. Aujourd’hui, il n’est pas venu, qu’est-ce qu’on fait?» «Regardez le nom et l’adresse, on pourrait lui téléphoner, il le cherche peut-être partout.-«Olivier Legrand, rue du Marché 32, Carouge. Eh, mais … il habite la même rue que moi. En rentrant, je le lui mets dans sa boîte aux lettres.» Comme tous les jours, Sophie prend le bus pour rentrer. Mais aujourd’hui, elle est pressée d’arriver rue du Marché … rue du Marché, 30 ou 32? Elle ouvre encore une fois l’agenda noir: Ah, c’est bien le 32. Et puis, curieuse: Tiens, au-dessous, il y a encore son numéro de téléphone et sa date de naissance … Incroyable, il a déjà 25 ans! Je pensais qu’il avait le même âge que moi. Il a son anniversaire le 31 mai. Mais c’est pas possible, c’est aujourd’hui! C’est pour ça qu’il n’est pas venu à midi. Qu’est-ce que je vais lui apporter? En tout cas pas seulement son agenda. Des fleurs? Non, ça ne va pas, je ne le connais pas assez bien. Des pralinés? Je suis bête, il craque pour les croque-monsieur. Sophie descend au prochain arrêt pour en acheter un au bar du supermarché, deux rues plus loin. Enfin, la voilà devant la porte de l’appartement d’Olivier Legrand. Elle sonne. Olivier ouvre: «Ah, c’est vous?! » «Oui. Bonjour et bon anniversaire.» «Mais … mais qui vous a dit … ? » «Votre agenda, tenez. Et voilà un petit cadeau pour vous: fermez les yeux, ouvrez la bouche!. «Je craque … » .. pour les croque-monsieur: bon appétit!» « Mmpff ?! Mais non, pour vous, c’est pour vous que je craque!».
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„La Causette“ ist der Name eines kleinen Coffeeshops am Ufer der Rhone in Genf. Sophie Reymond, eine junge Walliserin, arbeitet dort als Kellnerin. Eines Tages, gegen Mittag, betritt ein junger Mann das Restaurant, setzt sich ans Fenster, öffnet seine Zeitung und beginnt zu lesen. Sophie gibt ihm die Karte, aber er weigerte sich und sagte: „Nein danke, ich weiß schon, was ich will, bring mir einen Croque Monsieur.“ ‚Ein Salat mit‘ ‚Und als ein Getränk,‘ Nein, danke „?.? »« Ein Bier, bitte. – Als Sophie zum Buffet zurückkehrt, folgt er ihren Augen und denkt, dass er, wirklich ein Croque-Monsieur, jeden Tag eins essen könnte.
Am nächsten Tag, gegen Mittag, kommt der junge Mann zurück. Auch hier bringt Sophie ihre Karte und sagte: „Heute ist das Menü Fisch mit Reis und Nachtisch Obstsalat“ „Nein danke, wissen Sie, ich war nicht sehr hungrig ich nehme einen croque monsieur mit einem Bier. „am nächsten Tag, am Mittag, der junge Mann die Tür des Restaurants öffnet, beginnt an seinem Platz und steuert seine getoastete Sandwiches und Bier. In der zweiten Woche kommt nur ein Blick auf Sophie und den Croque Monsieur. Donnerstag der dritten Woche, als Sophie den Tisch des jungen Mannes bedienen will, findet sie neben seinem Teller ein schwarzes Tagebuch. Sie möchte öffnen, aber es ist aufdringlich. Also legt sie es in die Schublade des Buffets, um es dem jungen Mann zurückzugeben. Am nächsten Tag mittags um viertel sie dreht den Kopf jedes Mal die Tür öffnet sich. Mittag, Mittag, Mittag und Viertel – der junge Mann kommt nicht an. Um 3 Uhr nachmittags, als sie ihre Arbeit beendet, sagte sie dem Besitzer: „Gestern, unsere“ Croque-Monsieur-hat seine Agenda vergessen. Heute ist er nicht gekommen, was wir tun? „“ Schauen Sie sich den Namen und die Anschrift, Sie ihn nennen könnte, sucht er überall .- sein kann „Olivier Legrand Straße Markt 32, Carouge. Hey, aber … er wohnt in der gleichen Straße wie ich. Nach seiner Rückkehr, habe ich ihn in seinem Briefkasten. „ Wie jeden Tag fährt Sophie mit dem Bus zurück. Aber heute hat sie es eilig, zur Market Street zu gelangen … Market Street, 30 oder 32? Sie öffnet wieder das schwarze Tagebuch: Ah, es ist 32. Und dann, neugierig: Hier unten steht noch seine Telefonnummer und sein Geburtsdatum … Unglaublich, das hat er schon 25 Jahre alt! Ich dachte, er wäre so alt wie ich. Er hat am 31. Mai Geburtstag. Aber dies ist nicht möglich, heute! Deshalb ist er nicht mittags kam. Was soll ich ihm bringen? Jedenfalls nicht nur seine Agenda. Blumen? Nein, es wird nicht, ich kenne ihn nicht gut genug. Pralinen? Ich bin dumm, es knackt für Croque-Monsieur. Sophie geht zur nächsten Haltestelle und kauft eine in der Supermarktbar, zwei Blocks entfernt. Schließlich ist es hier vor der Tür von Olivier Legrands Wohnung. Sie klingelt. Olivier öffnet: „Ah, bist du es?! „Ja. Hallo und alles Gute zum Geburtstag. „“ Aber … aber wer hat dir gesagt …? „Deine Agenda, warte. Und hier ist ein kleines Geschenk für Sie: Schließen Sie Ihre Augen, öffnen Sie Ihren Mund! „Ich knacke …“ .. für Croque-Monsieur: Guten Appetit! „“ Mmpff?! Nein, für Sie, das ist für dich mich knacken!“. |